Banques d’images : entre facilité et uniformité
Spy vs Spy : le jeu des sept erreurs
Rien ne ressemble autant à un pêcheur heureux… qu’un autre pêcheur heureux. Les banques d’images ont uniformisé notre imaginaire visuel : mêmes lumières, mêmes postures, mêmes ambiances. Résultat : une réalité parallèle où les médecins sont toujours en blouse blanche, les chiens sont systématiquement des Jack Russell, et une carte Vitale est plus verte qu’un gazon de golf.
Donner corps à son projet… quitte à sembler impersonnel
Le principal avantage de la banque d’images est son accessibilité : une large base de visuels disponibles à moindre coût. En quelques clics, on peut illustrer son site, sa plaquette, ou un article. C’est efficace, rapide, visuel. Mais cette efficacité a ses limites.
Une photo trop convenue, une inscription étrangère sur un mur, une posture irréaliste, ou pire : un visuel déjà utilisé par la concurrence… Et c’est toute la crédibilité de votre communication qui s’effondre.
Le positionnement d’entreprise en question
Comme le souligne Pascal Moliner, « l’iconographie est à la fois source, médium et produit des représentations sociales ». Ce que vous montrez de votre entreprise influence directement ce que le public en pense. Une image trop distante de la réalité peut produire un effet contre-productif.
👉 L’authenticité a un coût, mais elle offre aussi un retour sur investissement plus durable. Un shooting professionnel, bien préparé, valorise à la fois votre projet et les personnes qui le portent. Il vous garantit des visuels alignés sur votre identité et votre message.
La banque d’images est idéale pour illustrer rapidement un propos ou habiller un contenu, mais elle peut desservir votre singularité. Choisir un visuel impersonnel revient souvent à refléter un positionnement flou. Bref : la banque d’images, c’est pratique — mais elle mérite d’être utilisée avec discernement.